Départ pour l'année scolaire

Ron soupira, décidément Hermione avait décidé d'être pessimiste aujourd'hui! Il décida de ne rien ajouter pour ne pas qu'Hermione lui dise encore que Harry devait faire attention. Ron pennsait qu'Harry devait surement en vouloir à Hermione pour se prendre un peu comme une seconde Molly Weasley. Ron trouva un compartiment libre ou personne ne s'était encore installé. Il regarda ces deux amis et leur dit

J'ai trouvé un compartiment libre. Je suis chanceux aujourd'hui

Ron avait un petit sourire au coin des lèvres. C'était rare que se soit lui qui trouve un compartiment libre il était fier de lui. Il entra dans le compartiment et s'installa. Il attendit ensuite que Harry et Hermione fasse pareil

Hermione arriva après Ron et elle s'assit sur la banquette près de la fenêtre. Elle prit dans son sac un livre : La Gazette du sorcier. Elle la lu quelques instants avant de froncer les sourcils, énerver.
Elle referma rapidement le livre et elle le posa violement à côté d'elle. Elle préférait attendre dans le train que de livre un tel torchon racontant n'importe quoi !
Elle marmona pour elle même silencieusement :

- Vraiment n'importe quoi...

Elle tourna la tête vers la vitre posa une main sur la poche de son jean, là ou ce trouvait le petit miroir.
Elle observait le paysage silencieuse, elle qui normalement était si bavarde, aujourd'hui elle ne disait rien.
Elle ne portait attention à personne, laissant sa main sur sa poche, comme si elle avait peur que quelqu'un prenne le miroir et voit ce qu'elle a vu. En chassant cette pensée, elle en fit venir une autre : Lord Voldemort. Elle s'inquiétait énormement pour Harry, et elle esseillait d'éviter le regard de tout monde mais lui en particulier.

Ron regardait Hermione. Elle n'avait pas l'air pas l'air d'humeur. Il la vit ensuite prendre la Gazette Du Sorcier de son sac, et le posait violament à côté d'elle. Il vallait mieux que Ron ne dise rien à moins de vouloir qu'Hermione ne s'énerve cette fois ci contre lui. Il prit le journal de la Gazette du Sorcier à côté d'elle et le jeta par la fenêtre du compartiment qui était entre ouverte. Ron regardait ensuite Harry qui ne parlait pas non plus. Il était le seul des trois à avoir son tempérament normal. Ron ne savait pas quoi dire à ces deux amis qui eux, ne parlaient pas. Le voyage dans le train n'allait pas être une partie de plaisir si ça continuez comme ça

Harry avait suivit ses deux amis sans rien dire. Comme à leur habitude, ils se querellaient sur des affaires le concernant, et il n'avait pas la tête à participer à leur discussion.

Hermione avait tort. Tant que Dumbledore se trouvait à Poudlard jamais Voldemort n'oserait s'aventurer à l'y attaquer. Mais il savait que lui dire ne la rassurerait pas d'avantage.

Il s'assit ensuite avec eux dans le compartiment libre qu'ils avaient trouvé. en voyant Hemrione sortir la Gazette et la reposer brusquement à côté d'elle, il ne fut pas surpris. Le journal n'avait cesser de le critiquer lui et Dumbledore, depuis qu'il avait annoncé le retour de Voldemort. Et si il y a encore un an il aurait été curieux de savoir ce que racontait le journal, ce n'était pas le cas cette année, et il était presque certains qu'il pouvait même deviner quels propos y étaient rapportés.

Il préféra ne pas y penser et, assis le long de la fenêtre, il scrutait la foule qui se faisait moins épaisse. Les élèves montaient à bord du train et il ne restait plus que les parents et la famille sur le quai. C'est alors qu'il le vit. Assis un peu à l'écart, un grand chien noir le regardait et Harry ne put s'empêcher de s'écrier :

"Sirius !"

Ron regardait toujours Hermione en se demandant si elle allait se calmer malgré la Gazette qui critiquait Harry. Il entendit alors celui-ci s'écriait "Sirius". Ron regardait Harry et lui dit

Harry! Dis le pas aussi fort!!! Il va avoir des problèmes sinon! J'avais vu le père de Malefoy alors imagine s'il t'a écouté!

Harry n'avait pas vraiment réfléchi sur ce coup là. En tout cas c'était trop tard maintenant et Ron espérait que peu de monde ait écouté Harry, surtout Lucius Malefoy car il était mangemort et s'il apprenait que Sirius était en vie, il se presserait de le dire à son maître et Sirius ne pourrait encore moins sortir du quartier général de l'Ordre

Hermione s'inquiétait énormement pour Harry, un peu trop même et elle esseillait d'éviter le regard de tout monde. La visage presque collé à la vitre, elle soupirait lentement. C'est alors qu'elle entendit Harry crier "Sirius".
Elle tourna la tête vers ce dernier et elle regarda en sa direction. Oui, à présent elle voyait Sirius avec son apparence de gros chien noir. Elle s'appréta à dire à Harry de parler moins fort, mais Ron le fit le premier. Ce qui lui fit plaisir car dans un certain sens, elle ne voulait pas trop parler.

Elle écouta les paroles de Ron et elle fit alors un rapprochement entre la mort de Sirius qu'elle avait vue et sa présence ici. Ron n'avait peut-être pas tort... Peut-être Lucius Malefoy l'avait vu...
Ce qui pouvait expliquer la mort de Sirius... Ce qu'elle cherchait toujours, était l'endroit où Sirius mourrait.... Elle ne connaissait pas un tel endroit...
elle finit par dire une fois de plus :

- Ron a raison Harry, il faut faire plus attention...

Harry avait parlé sans réfléchir. Il avait été tellement ravi de voir Sirius même sous la forme de Patmol, qu'il avait laché son nom sans le faire exprès. Il entendit Ron le réprimander, mais évidemment Harry savait déjà ce qu'il lui disait et il ne l'écouta qu'à moitié. Il regardait par la fenêtre, son parrain assis sur le quai qui remuait la queue. Sans le quitter, il entendit la voix de Hermione et il leur répondit :

"Je sais, je suis désolé. Mais de toute manière Lucius n'est pas dans le coin, et je paris que Drago est quelque part à martiriser des élèves de première année. C'est juste que je suis content de le voir..."

Il était en effet heureux d'avoir pour la première fois un départ différent des autres : quelqu'un qu'il considérait comme le dernier membre de sa famille venait le regarder partir pour Poudlard. Cela ne lui était jamais arrivé auparavant et il en était heureux, même si la personne en question était sous la forme d'un chien et qu'il ne pouvait aller lui parler.

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